Parlant de mon histoire, je suis née en République Démocratique du Congo, un pays riche de culture, de beauté mais aussi marqué par des instabilités profondes. Comme beaucoup, j’ai été contrainte de fuir, non pas parce que je le voulais, mais parce que la vie m’y oblige. Me retrouver en Ouganda comme réfugiée, c’était porter un fardeau invisible : celui du déracinement, de l’insécurité, de l’inconnu. J’avais perdu un foyer, une identité sociale, et peut-être même la confiance en l’avenir.
Mais parfois, au milieu du chaos, une lumière surgit. Pour moi, cette lumière s’appelait cohere. Cette organisation m’a offert bien plus qu’un emploi : elle m’a offert une reconnaissance, une place, une nouvelle définition de moi-même. Ce blog est le reflet de ce parcours, un témoignage personnel sur la puissance de l’inclusion et de la confiance dans un cadre professionnel.
C’est quoi L’INCLUSION: Un accueil sans conditions
La ou une personne n’est pas considérée comme une réfugiée être limitée. Considéré comme une personne. Une collaboratrice. Une personne capable de contribuer, d’apporter son vécu, sa vision, sa force.
D’autres environnements sont enfermés dans le statut, alors que nous devrons regarder autrement. Nous devons écouter, impliquée. donne responsabilité aux plus marginalisés, base sur la relation humaines, et non besoin d’une relation institutionnelle avec beaucoup de code des conduite, chaque parole, chaque regard, et conversation doit faire comprendre que l’inclusion n’est pas un mot creux, mais une action, une façon d’être, un engagement.
Ce respect des différences ne se limite pas à la couleur de peau ou au statut social: c’est une manière de créer un espace où chaque voix peut s’exprimer, où chaque idée mérite d’être entendue. J’ai vu des personnes issues de parcours variés, des femmes, des hommes, des jeunes, des aînés, tous rassemblés par une volonté commune: construire ensemble.
LA CONFIANCE: C’est une fondement invisible, mais transformateur
Avant d’être une partie de Cohere, j’avais peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur d’être jugée, peur de ne jamais sortir du statut de “réfugiée silencieuse”. Mais très vite, j’ai senti que la confiance était la clé de tout.
On m’a confié des tâches importantes. On m’a laissé essayer, rater, recommencer. On ne m’a jamais rabaissé pour mes erreurs. On m’a élevée. Et ce que j’ai découvert, c’est que quand on vous fait confiance, vous commencez à vous faire confiance à vous-même et c’est ou les changement commence,
Une engagement basé sur l’humanisme permet de:
- De s’affirmer,
- Apprendre sans honte,
- Prendre des initiatives,
- Contribuer à des décisions d’équipe.
La confiance que les Personnes que Je collabore avec dans Cohere et le trust circule a en moi , Elle a guéri en moi une blessure que beaucoup de réfugiés portent en silence: le sentiment de ne plus avoir de valeur. Alors que tout Refugee doit être pris en valeur et reprendre possession de sa voix et de sa dignité.
On a pas besoin d’une relation professionnelle ou instituonnel pour les changement et l’inclusion des plus vulnérables , C’est le contraire car on a plus besoin d’une relation humaine qui se base dans la confiance , l’humanisme et la solidarité. la vraie survie, et la croissance en dépend.
Une collaboration basée sur l’humanisme, la confiance, et solide permet de croire à nouveau au rêves car j’ai compris que l’exil n’était pas une fin, mais un détour. Et que parfois, ce détour mène à un endroit que l’on n’aurait jamais imaginé : un lieu où l’on se sent enfin chez soi.
UN MESSAGE À CELLES ET CEUX QUI DOUTENT ENCORE
Si tu lis ce texte et que tu es passé(e) par l’exil, la marginalisation, l’exclusion sociale ou professionnelle… je veux te dire une chose: tu n’es pas défini(e) par ce que tu as fui. Tu es défini(e) par ta force, ta résilience et ta capacité à renaître.
Et si tu fais partie de ceux qui ont le pouvoir d’offrir une chance, d’ouvrir une porte, de tendre une main, alors sache que ton geste peut transformer une vie. Ce que Cohere a fait pour moi, chaque organisation peut le faire à son tour.
DE LA DOULEUR À L’IMPACT
Je ne suis plus invisible. Je ne suis plus silencieuse. Je suis une femme debout, qui travaille, qui rêve, qui participe. Grâce à la relation humaine et construite à Cohere, j’ai retrouvé ce que la guerre avait voulu m’enlever: la dignité, la confiance et l’espoir.
Mais aussi vous dire que l’inclusion fonctionne, la confiance transforme, et chaque être humain mérite une seconde chance et l’espoir de vivre qui ne demande pas l’institutionnalisme mais plutôt une relation humaine basée sur la confiance.
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